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     Les clochettes à damier des FRITILLAIRES PINTADES ( appelée ainsi en raison de sa similitude avec le plumage des gallinacées ) , sont écloses avec un mois d'avance . Appelées selon la région , Pomponne ( chez nous en Gâtine ), bonnet d'évêque en raison de leurs formes , elles ravissent les yeux chaque année au début du printemps .
    Mais il est interdit d'en faire des bouquets puisque la belle est classée espèce protégée , on ne peut donc la cueillir qu'avec les yeux ou avec un objectif photographique .
    Certains connaissent ses lieux de prédilection et se font un plaisir d'aller les débusquer avec leur appareil photo !

      La fritillaire pintade ..

     

      Cette photo date du 10 avril 2011 ! 

     

      La fritillaire pintade ..

     

     Et celle-ci , date de la semaine dernière .( Merci  Alain de m'avoir permis d'emprunter  une photo de ton album ).

       Connaissant un coin ,j'ai voulu moi aussi les immortaliser de nouveau . Arrivée sur les lieux  ,j'en suis repartie bredouille , ce qui n'était pas le cas il y à 5 ans ,comme le montre  cet autre cliché .

      La fritillaire pintade ..

       Et  qui confirme la triste réalité , l'espèce est  bien en voie de disparition !! Raison de plus  de taire les lieux où elle pousse encore !

     La Fritillaire Pintade ( Fritilliara meleagris ) est  une plante herbacée de la famille des liliaceae  ( lis )

     

    Elle mesure entre 20 et 40 centimètres de haut. Elle possède un bulbe globuleux qui contient des alcaloïdes vénéneux. Sa tige est dressée. Les feuilles, au nombre de trois à cinq, sont vert-gris, linéaires, alternes, lancéolées et étroites. Les fleurs solitaires (ou groupées par deux ou trois) sont rose foncé, panachées en damier pourpre et blanchâtre (très rarement blanches panachées de verdâtre). Le fruit est une capsule subsphérique.

    Elle est indicateur de milieu humide. Elle fleurit entre mars et mai, jusqu'à 1 200 m dans les montagnes de l'Aubrac, ou 1 800 m dans les Pyrénées - Orientales  en FRANCE  , en plaine dans le Rouergue (vallée de l'Alzou), ainsi que dans la vallée de la Loire, dans les prairies fertilisées par les crues hivernales.

     

      La fritillaire pintade ..

     

     

    Sa disparition est due  aux  pratiques agricoles intensives, ( et quand je pense que  la firme Monsento  vient d' être autorisée à commercialiser ( pour une question de gros sous ) le   Roundup pendant 15 ans , çà me fait bondir )    tels les drainages, la mise en culture des prairies humides, l’épandage d’engrais, les plantations de peupliers, ont entraîné la raréfaction de cette belle liliacée.

     Où est le  temps où enfant ,nous partions en cueillir des bouquets , après l'école ? Pourrai-je un jour de nouveau montrer en vrai cette tulipe sauvage à mes  petits -enfants ?

    Seul l'avenir nous le dira !!

    ELVY

     

      La fritillaire pintade ..

     


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  • L'héritage du Père David...

     

    Un curieux arbre commence à fleurir en ce moment ... C'est l'arbre à pochettes ou arbre aux mouchoirs .

    C'est grâce a un article publié dans le magazine du mois de juin de l'Ami des Jardins , que je me suis rappelé de ma découverte de cet arbre ,en mai 2009 ,lors d'une visite dans le jardin de Bagatelle ..

    Son nom Savant est Davidia Involucrata et il appartient à la famille des Nyssacées ( un cousin du Cornouiller ).

     Ce sont ses fleurs qui à l'époque avaient attirée mon attention .

    L'héritage du Père David...

    Photo du net    

    Les vraies petites fleurs sont entourées de 2 ( plus rarement 3) bractées pendantes ,de dimensions inégales , couleur ivoire ,verdissant avec le temps .Une baie charnue ,de la taille d'une noix ,verte  devenant ocrée à maturité ,se développe ensuite .

    L'héritage du Père David...Comme une nèfle , elle se déguste blette .

    Les grandes feuilles , en forme de coeur ,ont un pétiole rouge , et l'écorce de cet arbre de croissance assez rapide se pare de gris nuancé d'ocre . Il faut simplement être patient ,les premiers mouchoirs n'apparraissant qu'après plus de 10 ans !!!

    Ce spécimen a été repéré dans la seconde moitié de XIX ème siècle en CHINE par un missionnaire français , le père Armand David .                                                            

     Cet homme d'église était également un zoologiste émérite ; c'est à lui que l'on doit , entre autres , la découverte du panda !D'autres végétaux portent le nom de ce grand botaniste , de l'espèce davidii .Le plus connu est sans conteste l'arbre à papillons ( BUDDLEJA ) ,présent dans de nombreux jardins et à tendance assez invasive ,.....

    L'héritage du Père David...

     Auteur photo 

     une clématite à feuillage persistant et à l'abondante floraison blanche en début de printemps 

    L'héritage du Père David...

    un érable à la superbe écorce et à l'étonnante couleur automnale , une viorne persistante aux jolis fruits bleu acier .

     MISSIONNAIRES ET BOTANISTES 

    D'autres ecclésiastiques , en relation avec le muséum d'Histoire naturelle de Paris ,ont marqué la botanique à l'occasion de leurs voyages en Chine .

    Le père Paul -Guillaume Farges ,dont un genre de bambou non traçant porte le nom ( Fargésia ) , ainsi que de nombreuses espèces : Decaisnea fargesii , un abies , un rhododendron , un paulownia.....

    La père Jean - Marie Delavay a laissé son nom (delavayi ) a des pivoines ,incarvillée,osmanthe , magnolia .

     Pour les blogueuses Parisiennes qui viennent lire mon blog ,je signale que ces arbres sont actuellement en pleines floraison et qu'en plus du jardin de Bagatelle on peut en trouver d'autres spécimens ,au jardin du Luxembourg et dans le Parc MONCEAU .

    Bon mercredi à tous . ELVY

    L'héritage du Père David...

    Image du net 


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  • Je pensais que la pluie de ces derniers jours allait en altérer la floraison . Il n'en n'est rien ,ses pompons resplendissent dans la haie .

    La viorne " boule de neige "

     

    La viorne obier (Viburnum opulus) est un arbuste  à feuilles caduques et palmées, de la famille des adoxacées 

     Autres noms communs : rose de Gueldre, obier, viorne aubier, aubier, boule de neige pour le cultivar 'Roseum' .

    La viorne " boule de neige "

     

    Haute de un à 4 m, la viorne obier possède des feuilles lobées qui atteignent 5 à 11 cm de longueur.

    Les fleurs blanches forment de mai à juillet de larges ombelles avec des fleurs centrales petites et fertiles et de grandes fleurs extérieures stériles.

    Les fruits sont des baies rouges un peu malodorantes à maturité, considérées comme non comestibles, mais utilisées dans les médecines traditionnelles comme toni-cardiaques.

    Le cultivar " Boule de neige " (Viburnum opulus 'Roseum ') dont toutes les fleurs sont blanches (en opposition avec son nom) est souvent planté dans les parcs et jardins ; toutes ses fleurs sont stériles et semblables aux fleurs périphériques de la variété sauvage . 

    La viorne " boule de neige "

     

    Cette plante contient un alcaloïde, la lycorine. Les fruits cuits seraient consommables, mais crus (et surtout verts), ils provoqueraient des troubles digestifs à faible dose et des troubles neurologiques et cardiaques à forte dose. Il est conseillé de considérer cette plante comme faiblement toxique.

    L'obier dans la tradition slave 

    L'obier joue un grand rôle dans la tradition slave et russe en particulier. Son nom russe, калина (kalina) est, sous sa forme hypocoristique, à l'origine de la célèbre chanson Kalinka (littéralement « petite baie d'obier »). L'obier est, chez les Ukrainiens notamment, le symbole de l'amour ; on le retrouve dans de nombreux contes et chansons . L'obier (Viburnum) est un symbole national ukrainien ; la chanson Oh l'obier rouge dans la prairie (uk) était l'hymne de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne. Les baies d'obier ont aussi traditionnellement un usage médicinal.

    Les contes et bylines russes font fréquemment mention du « pont d'obier » (kalinoviy most), qui traverse la « rivière de cassis » ou « rivière de feu », et sur lequel se déroulent notamment des batailles. Le bois d'obier, fragile, paraissant peu destiné à la fabrication de ponts, il semble que cette expression soit réservée aux contes merveilleux, avec un sens symbolique particulier (le pont reliant le monde des vivants et le monde des morts). Le terme n'aurait en fait originellement pas de rapport avec l'obier, mais avec le verbe phonétiquement voisin kalit' , « chauffer au rouge » ; les deux termes partageant la référence à la couleur rouge, couleur des baies de l'obier ..

    Source WIKIPEDIA

    La viorne " boule de neige "

     Bon mardi .

    ELVY

     


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  • Quelques brins de muguet ....

    Pour vous souhaiter un bon jour du 1 er  Mai et tout le bonheur qui va avec .

    Il pleut à verses , impossible donc d'envisager une promenade dans les bois des alentours ,pour  cueillir les traditionnelles clochettes . 

    Et c'est avec cette poésie de M. Carême ,que je conclue et vous souhaite une bonne journée .

    " Cloches naïves du muguet,     Quelques brins de muguet ....
    Carillonnez ! car voici Mai !
    Sous une averse de lumière,
    Les arbres chantent au verger,
    Et les graines du potager
    Sortent en riant de la terre.

    Carillonnez ! car voici Mai !
    Cloches naïves du muguet !

    Les yeux brillants, l'âme légère,
    Les fillettes s'en vont au bois
    Rejoindre les fées qui, déjà,
    Dansent en rond sur la bruyère.

    Carillonnez ! car voici Mai !
    Cloches naïves du muguet !

     

    A bientôt .ELVY


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  • Tour d'horizon printanier ...

     

    De gauche à droite :

    Azalée - Eglantier - Fleurs d'orme - Fleurs de cerisier -

    Cigüe -Glycine- Stellaire ( herbe à la vierge )- Corête du japon -

    Compagnon rouge 

    Fritillaire pintade  - Lilas mauve .

     Pour patienter jusqu'au prochain article !! Il fait beau et chaud ,je suis au jardin !

    A bientôt .ELVY

     


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  •  Comme moi , un peu moins bête ce soir ,après avoir  lu ce qui va suivre !!

    Tout d'abord ...

     Vous allez vous coucher ...

    Pour une passionnée de botanique  comme moi , je ne pouvais qu'être  intriguée par cette image ,  en ouvrant ma page de Google ,ce matin .

    J'ai donc voulu en savoir plus et c'est en passant la souris sur l'image en question , que j'ai découvert que le moteur de recherche en publiant celle-ci , voulait mettre à l'honneur une certaine Madame Anna ATKINS , à l'occasion du 216 ème anniversaire de sa naissance .

      Mais qui était donc ce personnage , pour qu'elle mérite d'être ainsi honorée ? 

    Alors puisque internet est une grande encyclopédie ,je suis bien sûre allée chercher des informations .Et le moins qu'on puisse dire c'est que je n'ai pas perdu mon temps ,me voilà dès à présent ,plus riche en savoir .

     Vous allez vous coucher ...

    Anna ATKINS( 1799-1871) , était une grande Botaniste Anglaise . On peut dire que dès sa naissance  sa voie était déjà toute tracée  ( en quelque sorte elle est" tombée dans la marmite ")  compte tenu de  la notoriété de son géniteur.

    Orpheline de mère très jeune, c’est son père, John George Children (1777-1852), naturaliste  réputé, qui l’élève. Elle reçoit ainsi une formation scientifique rare pour les femmes de son époque. Illustratrice de renom, elle réalise les deux cent cinquante gravures qui illustreront la traduction anglaise de l’ouvrage de Jean-Baptiste de Lamarck (1744-1829), Histoire des mollusques, qui paraît en 1822-1824, sous le titre de Genera of Shells. Cette traduction, réalisée par son père, a un rôle important dans la nomenclature des coquillages car elle fournit les types permettant d’identifier les genres créés par Lamarck.

     Elle se marie en 1825 avec John Pelly ATKINS  et se consacre dès lors à la biologie et commence la confection d'un herbier .Anna Atkins offre certains spécimens au muséum du Kew Gardens . Elle devient membre en 1839 , de la société botanique de Londres , l'une des rares socités savantes ouvertes aux femmes .En 1841 elle commence à s'intéresser aux algues, à la suite de la publication de  A Manual of the british marine Algae  de William Henry Harvey ( 1811-1866).

     Vous allez vous coucher ...

      

    Grâce à son père, elle connaît très bien les travaux de sir John Herschel (1792-1871) et de William Henry Fox Talbot (1800-1877), deux pionniers de la photographie. Elle commence à faire paraître en 1843 son ouvrage British Algae: Cyanotype Impressions qui est le premier ouvrage publié à utiliser des photogrammes réalisés par cyanotype, une technique tout juste inventée par Herschel. Douze parties paraissent jusqu’en 1853, tirées à environ quatre cents exemplaires, dont une douzaine nous sont parvenus plus ou moins complets. En 1853, elle applique le même procédé aux fougères et fait paraître Cyanotypes of British and Foreign Ferns. Elle travaille en collaboration avec son amie Anne Dixon (1799-1864). Les cyanotypes ont l’avantage d'être simples à réaliser et de présenter une grande stabilité dans le temps.

    Elle lègue son herbier au British Museum en 1865.

     Vous allez vous coucher ...

     Me voilà une destination de visite toute tracée lors d'une escapade britanique !!

     D'autres renseignements ici

    Bonne lecture .ELVY

     


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  •  

     

     Depuis une semaine que le soleil daigne briller et nous réchauffer ( enfin )les os , les fossés et les talus de nos vertes campagnes sont colorés et constellés de myriades de petites fleurs jaunes .

    çà ne vous a pas échappé ......

     

    Ce sont celles de  La  FICAIRE , que nous connaissons et désignons sous l'appellation de " Bouton d'or " et qui en réalité  n'en est pas un !! 

     Cette plante  fait bien partie de la famille des  renonculacées ,mais est considérée comme une fausse renoncule !

    çà ne vous a pas échappé ......

    La ficaire est une plante herbacée à fleurs jaune doré. Par temps nuageux, ses fleurs se referment. Considérée comme une mauvaise herbe, c'est une plante tapissante que l'on trouve de mars à mai dans les endroits frais, le pied des haies, les lisières, les talus... Elle porte différentes appellations locales selon les régions : « Bachiné » dans le Boulonnais, « violette eud'bure » dans leCambrésis ou encore « épinard des bûcherons » en Haute-Marne. Son nom latin, Ranunculus ficaria, signifie qu'elle partage le milieu de vie de plusieurs espèces d'amphibiens et que la forme de ses tubercules rappelle celle d'une figue. Présents en grande quantité au milieu des racines, ces derniers sont caractéristiques de la plante. Les fourmis participent activement à la dispersion des graines. Mais elle se multiplie plutôt de manière végétative , grâce aux bulbilles ( situés à la base de feuilles ) ou aux tubercules.

    Jamais à l'état frais

    La célébrité de cette plante tient dans ses différentes propriétés. Il est préférable de ne pas s'en servir à l'état frais car ses tubercules contiennent des composés toxiques et leur consommation entraîne des inflammations de l'appareil digestif voire même des séquelles au niveau des reins. Le danger est surtout présent pour les animaux qui pourraient la brouter par accident. Certaines espèces de renoncules ont même été surnommées « mort aux vaches » ou « herbe de feu » pour cette particularité.

    Bien qu'étant toxique lorsqu'elle est assimilée fraîche, elle peut servir à fabriquer différents remèdes. On la retrouve ainsi, après transformation, sous forme de pommade ou de suppositoires qui ont pour rôle de réduire et de cicatriser des hémorroïdes et des petits ulcères de la peau. Autrefois, il n'était pas rare de rencontrer des personnes âgées portant quelques racines fraîches de cette plante dans leurs poches pour soulager leurs hémorroïdes. Riche en vitamine C, elle fut également longtemps utilisée à des fins médicinales dans des cas de fièvre ou de scorbut. Elle se reproduit de manière végétative grâce aux bulbilles (situés à la base des feuilles) et aux tubercules.

     

    çà ne vous a pas échappé ......

     

     

    Vous rappelez-vous comme moi ,lorsque, étant enfants ,nous allions nous promener  dans les chemins environnant, lorsqu'apparaîssaient  les premiers rayons de soleil printaniers ; nous coupions cette fleur ,et nous la mettions sous le menton de la copine ,pour savoir si elle aimait le beurre ( le reflet jaune sur la peau était censé vouloir dire oui !! ) .

    boutondorblog3.jpg

    La vraie renoncule , ou bouton d'or  a inspiré en son temps l'écrivain et poète Théophile Gauthier ,comme en témoignent ces quelques vers  tirés d'une poésie( au programme scolaire d'antan ) évoquant le printemps :

    LE SENTIER

    L'aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes;

    Pour fêter le printemps ont mis leurs collerettes ;

    La pâle violette ,en son réduit obscur ,

    Timide , essaie au jour son doux regard d'azur

     Et le gai bouton d'or lumineuse parcelle

    Pique le gazon vert de sa jaune étincelle

    Sur cet intermède poétique

    Je vous souhaite un bon dimanche

    ELVY

     


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  •  

    Pointe le bout de son nez ....

    Le printemps .....

    Le cornouiller mâle ( cornus mas ), avec la température qui augmente ,  voit ses branches se couvrir d'une parure  jaune d'or,  annonciatrice du renouveau de la vie !

    Le printemps .....

    Le cornouiller mâle est un arbre rustique  mesurant jusqu'à 12 m de haut et appréciant les sols calcaires. Sa longévité est supérieure à 100 ans.

    Les feuilles caduques de 4 à 10 cm de long sur 2 à 4 cm de large sont entières, opposées, légèrement gaufrées, au revers vert sombre. Elles tombent de façon assez précoce en automne.

    Les fleurs jaunes sont petites (5 à 10 mm de diamètre) et apparaissent en février–mars avant les feuilles[. Cette floraison précoce, avant celle du Forsythia, fait du cornouiller une excellente plante mellifère

    Les fruits, appelés cornouilles sont des drupes rouges de 15 à 20 mm de long contenant un gros noyau. Elles ont un goût acidulé, sont comestibles et parfois commercialisées. On les consommera de préférence blettes, par exemple quand les fruits viennent de tomber sur le sol. Elles ont un goût rappelant celui de la cerise.

                                                                    

     Le cornouiller mâle ou cornouiller sauvage (Cornus mas ) est une espèce de cornouiller originaire du sud de l'Europe et de l'Asie .

    L'espèce doit son nom latin ( cornu = corne ) au fait que son bois est dur comme de la corne . On rencontre le cornouiller mâle , plutôt  dans l'est de l'Europe et au Proche-Orient .Il est relativement peu répandu en France .Il est parfois appelé Cornier ou Fuselier .

    Largement utilisé par les Arméniens , turcs et Iraniens ,on lui prête de nombreuses vertus .

     

     

     

    Le printemps .....

    Les cornouilles contiennent 8 à 9% de sucre ( surtout glucose et fructose ), de 2 à 3% d'acide malique et de 70 à 125 mg de vitamine C pour 100g .On en fait d'excellents confitures .

    Elles sont parfois fermentées pour en faire du vin de cornouilles ( notamment en Arménie) . Dans certaines régions françaises ,elles sont familièrement appelées " COUILLES de SUISSE "

    Le bois est dur , élastique et droit ; il était autrefois prisé pour la fabrication de flèches et de javelots , de rayons de roues ,ou de manches d'outils .

    Ses racines puissantes permettent de lutter contre l'érosion des sols . L'espèce est utile à la faune , car les lièvres et cerfs apprécient son feuillage ,tout comme les abeilles apprécient ses fleurs précoces ,à la fin de l'hiver , et les oiseaux ses fruits à la fin de l'été .

    Lorsque j'ai pris la photo des fruits ,fin septembre 2014 , j'ignorais qu'on pouvait en tirer un jus pour faire des confitures . C'est bien sûr Wikipédia ,qui m'a donné les informations ,une fois revenue à mon domicile . J'ai surveillé à fréquence régulière ,la maturité de ceux-ci ( puisqu'il paraît qu'il faut les utiliser lorsqu'ils sont" blets ") mais j'ai été" doublée " dans l'affaire ,et j'ai vu d'un seul coup mon espoir de confiture ruiné ,par des gourmands bien plus avérés que moi , quand au mûrissement des baies ..

    Ma surveillance cette année va être accrue !!

    Donc ..... AFFAIRE à suivre

    Elvy

     

     

     

     

     

      

     


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